Enfant, j'avais imaginé accrocher mon âme au croissant de Lune, comme on accroche un manteau à une patère. Je croyais que depuis la terre une âme-lune pouvait un jour sauter assez haut pour la décrocher et s'en réchauffer le cœur. Je mourrai naïf, dans le froid, privé de mon habit de Lune. ©Tisseur de Rimes 2.
“C’est cela l’état naturel de l’amour. C’est cela son état princier, la merveille de sa nature : attendre, attendre, attendre.”
Christian Bobin
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire